La BCE envisagera-t-elle de modifier son bilan et de continuer à réduire ses taux d’intérêt ?

EBC rozważy zmiany w bilansie i będzie kontynuować obniżki stóp procentowych?

Argumentation Banque centrale européenne Les arguments en faveur de la poursuite des baisses des taux d'intérêt se sont renforcés depuis la dernière décision, a déclaré Piero Cipollone, membre du conseil d'administration.

Dans une interview accordée au quotidien espagnol Expansion, Cipollone a cité plusieurs facteurs qui soutiennent une telle action, notamment des taux d'intérêt réels plus élevés.

Des taux d’intérêt réels plus élevés signifient que les taux d’intérêt nominaux sont relativement élevés par rapport à l’inflation actuelle ou attendue. Dans une telle situation, le coût de l’argent devient relativement plus élevé, ce qui peut entraîner un ralentissement de l’activité économique et une réduction de la pression inflationniste.

Comme l’a souligné Cipollone, selon les données disponibles, la BCE atteindra probablement son objectif d’inflation plus tôt que ce qui est indiqué dans les projections récentes. Si cette voie et ce récit se confirment, du point de vue de Cipollone, il y a place pour un nouvel assouplissement de la politique monétaire.

En plus des taux d’intérêt réels plus élevés Oignon Il a souligné d'autres facteurs renforçant les arguments en faveur d'une baisse des taux, tels que la baisse des prix de l'énergie, l'appréciation de l'euro et le risque d'escalade des tensions commerciales avec les États-Unis.

Tous ces éléments peuvent contribuer à réduire les pressions inflationnistes dans la zone euro.

Un autre aspect clé qui nécessite une attention particulière lors du calibrage de la politique monétaire est la réduction du bilan de la BCE. Cipollone a cité une étude du personnel de la BCE indiquant que la baisse attendue du portefeuille de titres de créance de 500 milliards d'euros en 2025 entraînerait une réduction de l'offre de crédit de 75 milliards d'euros.

Comme il l'a souligné, la réduction du bilan de la banque centrale exerce une pression sur la solvabilité des banques.

La BCE doit donc surveiller attentivement cet effet et en tenir compte lors de ses décisions de politique monétaire. Des taux d’intérêt réels plus élevés, combinés à une réduction du bilan de la banque centrale, pourraient restreindre davantage la disponibilité du crédit et entraver la croissance économique.

Par conséquent, lorsqu’elle envisage de nouvelles mesures en matière de politique monétaire, la BCE doit prendre en compte à la fois les arguments macroéconomiques en faveur de taux d’intérêt plus bas et l’impact potentiel de la réduction de son bilan sur le système bancaire et l’économie dans son ensemble.

La prochaine réunion de la BCE, prévue le 17 avril, sera cruciale pour évaluer les nouvelles données et prendre de nouvelles décisions.