Gestion des positions dans le trading : comment l’aborder judicieusement ?

Ouvrir une position n'est que le début du parcours d'un trader vers le profit. Une gestion rigoureuse des positions ouvertes (toutes les actions entreprises depuis leur ouverture jusqu'à leur clôture) est essentielle à la réussite à long terme du trading. Même le meilleur signal d’entrée ne garantit pas de bénéfices si le trading n’est pas mené avec compétence. Se protéger adéquatement contre les pertes excessives tout en laissant les profits croître est un art qui exige des connaissances, de la planification et de la discipline.

Dans cet article, nous expliquons, qu'est-ce que la gestion de position et nous présentons les éléments clés – de arrêter les pertes et prendre des bénéfices, en trailing stop et la mise à l'échelle des positions, jusqu'à la couverture. Nous décrivons également les stratégies d'adaptation aux fluctuations des conditions de marché et le rôle de la psychologie dans la gestion des positions.

Qu'est-ce que la gestion de position ?

La gestion des positions est un ensemble de méthodes et de décisions prises lors d'une transaction pour mettre en œuvre les hypothèses d'un plan de trading. Autrement dit, il s'agit de la gestion active d'une position ouverte, de l'entrée sur le marché à la clôture, visant à maximiser les profits tout en maîtrisant les risques. Concrètement, cela implique de définir et de modifier les niveaux de stop-loss et de take-profit, à l'aide d'outils tels que les stops suiveurs, et potentiellement d'augmenter ou de diminuer la taille de la position en cours de transaction (position scaler). La gestion des positions inclut également les décisions relatives aux opérations de couverture (par exemple, par le biais de couvertures) et la réaction aux fluctuations des conditions de marché, telles qu'une volatilité accrue ou l'apparition de nouvelles informations concernant l'instrument choisi par le trader.

De nombreux traders débutants se concentrent uniquement sur les signaux d'ouverture, négligeant le plan d'action post-entrée. Pourtant, c'est la façon dont ils gèrent leur transaction qui détermine en grande partie le résultat final. Elle leur permet de limiter les pertes, de protéger leurs profits et de réagir aux conditions du marché. Plus important encore, la gestion des positions commence avant même leur ouverture, de la préparation du scénario "Que ferai-je si..."Les investisseurs expérimentés déterminent leurs paramètres de sortie (où ils fixeront leurs SL et TP) avant d'entrer dans une transaction et planifient s'ils augmenteront ou diminueront leur position en cours de route. Ainsi, lorsque le marché fluctue, ils disposent d'un plan d'action prêt à l'emploi. ils ne cèdent pas aux impulsions.

Éléments clés de la gestion des postes ouverts

Les techniques et outils les plus populaires pour gérer les postes ouverts comprennent :

• arrêter la perte,
• tirer profit,
• arrêt suiveur,
• mise à l'échelle des positions vers le haut et vers le bas,
• couverture.

Stop Loss

Stop Loss (SL) Il s'agit d'un ordre défensif qui clôture automatiquement une position dès qu'un prix spécifié est atteint afin de limiter les pertes maximales. C'est un outil fondamental de gestion des risques qui protège le capital contre les pertes incontrôlées lorsque le marché évolue en sens inverse. Un stop loss dur représente un ordre fixe au sein du système : un niveau de prix spécifique auquel la transaction sera clôturée. Un stop loss souple, quant à lui, est une forme d'arrêt « mental » : le trader fixe un niveau ou une condition à partir duquel il entend clôturer la position, mais ne place pas immédiatement l'ordre. Par exemple, il observe un niveau de support clé et ne clôture manuellement la transaction qu'une fois celui-ci clairement franchi. Cela lui permet d'éviter d'être contraint de sortir de sa position par une fausse variation de prix de courte durée (appelée « stop break »), mais exige une discipline de fer : il doit réagir dès que les conditions établies se produisent, sous peine de voir ses pertes s'accumuler.

En pratique, de nombreux traders combinent les deux méthodes, c'est-à-dire qu'ils fixent un SL dur à une distance de sécurité en dernier recours, tout en étant prêts à sortir tôt (en douceur) lorsque le marché montre des signes de changement/faiblesse. Quelle que soit l'approche, le stop loss doit être défini avant l'ouverture de la transaction et doit résulter de l'analyse (par exemple, en dessous d'un niveau technique important, où notre scénario perd tout son sens). Le niveau SL doit également être ajusté à la volatilité de l'instrument donné : un niveau trop étroit peut facilement être dépassé par des fluctuations aléatoires, tandis qu'un niveau trop large implique d'accepter des pertes excessives.

Prendre des bénéfices (TP)

Take Profit est un ordre de prise de bénéfices qui ferme automatiquement une position une fois qu'un niveau cible spécifié est atteint. TP discipline le trader dans l'exécution du plan et  Protège contre l'avidité excessive et le risque de voir les profits déjà réalisés retomber sur le marché. Lorsque le prix atteint un objectif prédéterminé (par exemple, un niveau de résistance important pour une position longue où l'on anticipe un ralentissement de la tendance haussière), un ordre de prise de bénéfices sécurise le profit et clôture la transaction sans intervention manuelle. Le niveau TP correctement déterminé résulte d'une analyse de marché et peut être basé sur un niveau technique significatif (haut/bas précédent, plage de formation) ou résulter d'un ratio risque-récompense favorable supposé (par exemple lors d'une rupture au-dessus de sommets historiques).

En pratique, il existe différentes approches pour prendre des bénéfices. Certains traders préfèrent take profit permanent, c'est-à-dire un niveau cible fixé une fois pour toutes et immuable pendant la transaction. D'autres adoptent une approche plus flexible, modifiant le TP si la situation du marché évolue exceptionnellement favorablement (par exemple, en prolongeant l'objectif en cas de forte tendance). Le plus important est d’avoir toujours un plan sur la façon dont nous allons réaliser des bénéfices. – que ce soit par le biais d'un TP fixe ou, par exemple, d'un stop suiveur – au lieu de laisser le hasard décider. L'absence d'un tel plan conduit souvent à une situation où une position initialement rentable se termine avec un profit minime, voire une perte, car le trader a trop tardé à la clôturer, espérant en tirer encore plus. Un TP prédéterminé soulage également le psychisme – lorsque nous savons où nous voulons terminer la transaction, il est plus facile de s’en tenir au plan choisi sans stress excessif.

Stop loss suiveur

Un stop suiveur est un mécanisme permettant de modifier dynamiquement le SL afin de suivre la hausse de la valeur d'une position et de sécuriser le profit accumulé. Son fonctionnement est le suivant : lorsque le marché évolue favorablement, le SL évolue automatiquement en fonction du prix, maintenant un gap prédéterminé. Si le prix s'inverse de plus que cet gap, le SL sera exécuté au dernier niveau supérieur, protégeant ainsi au moins une partie du profit. Un stop suiveur permet aux profits de croître tout en les empêchant d'être distribués au marché. Contrairement à un TP rigide, il ne limite pas l'amplitude des mouvements à l'avance tant que la tendance se poursuit, et ne réagit que lorsque la tendance s'inverse.

Un stop suiveur peut être exécuté automatiquement ou manuellement par le trader. Cette dernière approche, appelée stop suiveur souple, consiste à ajuster manuellement le niveau du SL au fur et à mesure de la progression de la transaction. Par exemple, un trader peut identifier une tendance sur le graphique d'un instrument de trading et maintenir sa position tant qu'elle est respectée. Dans ce cas, un stop suiveur souple est déterminé par une cassure de la ligne de tendance établie.

Cette approche manuelle vous permet de prendre en compte la structure actuelle du marché et les niveaux techniques importants lors du déplacement de votre stop, ce qui peut vous éviter d'être contraint de quitter votre position trop tôt en raison de fluctuations aléatoires.

Veuillez noter qu'un stop suiveur, bien que très utile, ne garantit pas une sortie parfaite d'une position à chaque fois.

La clé est de choisir le bon espacement:

• un stop suiveur trop serré peut vous faire sortir de la position à chaque correction mineure,
• En pratique, un trailing trop large fonctionne comme un SL distant classique et ne protège pas efficacement les bénéfices réalisés.

Il vaut la peine d’ajuster les paramètres du stop suiveur à la volatilité du marché, de l’instrument et de la stratégie.

Mise à l'échelle de la position

La mise à l'échelle consiste à modifier la taille d'une transaction ouverte au cours de sa durée de vie, en l'augmentant ou en la diminuant plutôt qu'en la clôturant d'un coup. Il existe deux types de mise à l'échelle : l'augmentation (ajout) et la réduction (réduction).

La mise à l’échelle consiste à ajouter des éléments à une position déjà rentable.Lorsque le marché confirme notre scénario, cela nous permet de maximiser les profits d'une tendance forte avec un risque initial relativement faible (nous commençons par une position plus petite et en augmentons une fois la direction confirmée). Il est généralement judicieux d'augmenter uniquement une position haussière et d'éviter de « moyenner les pertes » en augmentant l'exposition à une position baissière. C'est un peu comme si nous énoncions une thèse d'investissement : rien ne s'est encore produit pour la confirmer, et nous augmentons néanmoins notre engagement financier sur la position créée sur la base de cette thèse. N'est-ce pas logique ? Il est également judicieux de se demander si chaque tranche supplémentaire devrait avoir son propre stop-loss afin de contrôler le risque de l'ensemble de la position élargie.

À son tour La réduction (scaling down) est la fermeture progressive d'une partie d'une position à mesure que la transaction génère de l'argent.Cela vous permet de sécuriser une partie de vos profits tout en conservant la position restante afin de continuer à tirer profit d'une éventuelle poursuite des fluctuations du marché. Cette méthode est utilisée, par exemple, lorsque l'incertitude du marché augmente. Dans ce cas, au lieu de tout clôturer, vous pouvez réduire votre position avant un événement important ou pendant une période de volatilité accrue, limitant ainsi votre risque (et, au contraire, sécurisant votre profit), tout en conservant le reste de votre position.

Le scaling, bien que simple à concevoir, est bien plus complexe en pratique qu'en théorie, surtout sur des marchés très volatils. C'est une technique qui exige un plan et une discipline prédéfinis. Des actions chaotiques, comme renforcer une position perdante « parce qu'elle pourrait rebondir » ou réduire trop rapidement une position gagnante par crainte de perdre des profits, sont plus néfastes que bénéfiques à long terme. Cependant, un scaling conscient et prudent peut améliorer le rapport risque/rendement global d'une transaction donnée.

couverture

La couverture est une stratégie visant à protéger une position ouverte contre les fluctuations défavorables du marché en prenant une position opposée à la position existante, sur le même instrument ou sur un instrument corrélé. L'objectif de la couverture n'est pas de générer des revenus supplémentaires, mais protéger les profits ou limiter les pertes au cas où le marché changerait soudainement de direction.

Par example, Un trader détient une position longue significative sur un indice boursier et réalise un important profit latent, mais craint que la prochaine réunion de la banque centrale ne déclenche une forte baisse. Au lieu de clôturer sa position (car il anticipe toujours une hausse à long terme), il ouvre une position courte sur le même indice, par exemple en utilisant un contrat à terme ou une option de vente, comme couverture. Si l'indice baisse après l'annonce de la décision, le profit de la position courte compense la perte sur la position sous-jacente. Si le marché continue de progresser, la perte sur la couverture réduira le profit supplémentaire sur la position principale, mais le trader participe toujours à l'évolution de la position sous-jacente.

La couverture peut être utilisée sur différents marchés et de diverses manières. Il est toutefois important de rappeler qu'elle n'élimine pas le risque de perte, mais « gèle » le résultat d'une position pendant un certain temps. La couverture a un prix (coûts de transaction, maintien d'une position de couverture) et limite le profit potentiel (car ce que nous gagnons d'un côté, nous le perdons de l'autre). Par conséquent, elle n'est généralement utilisée que dans des situations spécifiques (ou dans le cadre de stratégies spécifiques, mais ce sujet fera l'objet d'un autre article) : avant des événements importants susceptibles d'affecter la position. volatilité du marché, dans les périodes de forte incertitude ou lorsque nous avons un bénéfice élevé sur une position et que nous voulons la protéger sans la clôturer (par exemple pour des raisons fiscales ou stratégiques).

Adapter un poste ouvert à un marché en évolution

Les marchés peuvent évoluer très rapidement, sous l'influence de nouvelles informations, d'événements et de facteurs macroéconomiques et géopolitiques. Il est donc important pour les traders de savoir adapter la gestion du poste à l'évolution du marché et évaluer continuellement la situation et modifier le plan si nécessaire.

Il est essentiel de prendre en compte la volatilité. Lorsqu'une période de fortes fluctuations est anticipée, les traders doivent adapter consciemment leur positionnement à leur stratégie et à leur tolérance au risque. Par exemple, avant la publication de données macroéconomiques clés, certains investisseurs décident de clôturer complètement leurs positions et de ne revenir sur le marché qu'une fois la situation plus calme. D'autres réduisent la taille de leur position afin qu'une éventuelle hausse de volatilité n'expose pas leur compte à un risque excessif. Une autre approche consiste à prélever une partie des bénéfices avant l'événement pour en sécuriser une partie et reporter le reste. Les traders plus expérimentés ont recours à la couverture, en ouvrant une position opposée sur le même instrument ou un instrument corrélé pour « geler » temporairement le résultat du marché et ne le débloquer qu'après l'événement. Cependant, si l'on souhaite conserver l'intégralité de sa position, il est souvent plus judicieux de laisser le stop loss à une distance plus importante et d'accepter un risque plus important que de le fixer trop serré et de se laisser surprendre par un mouvement aléatoire.

La gestion d'une position ouverte impliquera bien sûr différentes actions, selon les conditions de marché. Par exemple, lors d'une consolidation, après une tendance haussière ou baissière dynamique, le marché marque souvent une pause et commence à construire une zone délimitée par des supports et des résistances clairs, où le prix oscille à plusieurs reprises. Pour un trader détenant une position ouverte, il s'agit d'un moment crucial, car la dynamique de la tendance a ralenti. la probabilité de faux mouvements augmenteDans une telle situation, il est courant réalisation d'une partie du bénéfice à la limite supérieure de consolidation (dans le cas d'une position longue), tout en déplaçant simultanément le SL du reste de la position vers la limite inférieure de cette fourchette. De cette façon, une partie du profit est assurée et le reste de la position a une chance de survivre à une éventuelle cassure haussière. Il est également important de garder à l'esprit qu'en pratique, la décision dépend de l'horizon. day trader peut, par exemple, préférer fermer la position entière, car la consolidation annonce l'absence de nouveaux mouvements intraday forts, tandis que swing trader quitte souvent au moins une partie de la position, en comptant sur une cassure dans le sens de la tendance actuelle.

Les ajustements sont également importants lors d'un changement de tendance. Si votre position a été ouverte dans l'espoir d'une croissance continue et que le marché commence à fléchir, il peut être prudent de se contenter d'un profit plus faible (clôturer la position plus tôt) avant que le cours ne revienne davantage, plutôt que d'attendre obstinément le take profit initialement anticipé et lointain. En revanche, lorsque de nouvelles circonstances favorables apparaissent et soutiennent une nouvelle variation de prix (par exemple, la cassure d'un niveau de résistance dans une tendance haussière et la clôture d'une bougie au-dessus, ou la sortie d'une consolidation), vous pouvez étendre votre horizon de trading, renoncer aux profits rapides et conserver la position plus longtemps (par exemple, en échangeant un TP fixe contre un stop suiveur). pour profiter d'une tendance forte.

Le marché peut également exiger (et exige souvent) une gestion des positions lors des retournements. Le marché s'inverse rarement sans avertissement ; des signaux caractéristiques apparaissent souvent sur le graphique, tels qu'un double sommet, un effet tête-épaules ou des chandeliers baissiers (par exemple, un engloutissement baissier). Pour un trader ayant une position ouverte en ligne avec la tendance précédente, c'est un moment de réflexion : vaut-il la peine de conserver l'objectif initial, même lointain, alors que des signes d'un changement de sentiment apparaissent ? Dans de telles situations, nombreux sont ceux qui décident de clôturer la position prématurément ou au moins de prendre une partie de leurs bénéfices. D'autres adoptent une solution de compromis : ils abandonnent la position mais rapprochent le stop loss, par exemple d'un nouveau plus bas local, afin de minimiser la perte de leurs bénéfices en cas de retournement. La flexibilité est ici la clé – il est parfois préférable de se contenter d’un bénéfice plus faible plutôt que de regarder le marché vous abandonner tout l’avantage que vous aviez acquis auparavant.

La clé est de trouver un équilibre entre le respect de votre plan et sa modification. Évitez de modifier votre plan à la moindre fluctuation de prix. Mais S’en tenir au plan initial malgré l’évolution des conditions du marché peut s’avérer désastreux. Il est utile d’avoir des scénarios alternatifs (« si X, alors Y ») afin que, si nécessaire, vous puissiez réagir rapidement, mais de manière réfléchie et non impulsive.

La psychologie de la gestion des postes

Il est également utile d'examiner brièvement les émotions et leur rôle dans la gestion des positions ouvertes. Même les plans les mieux conçus peuvent être contrecarrés par le stress mental lorsque de l'argent réel est en jeu. Les pièges émotionnels courants incluent le manque de discipline (par exemple, repousser son stop loss toujours plus loin dans l'espoir d'éviter une perte, ou clôturer une position avec un profit trop tôt par peur de la perdre), ainsi que l'avidité et l'euphorie (un excès de confiance après une série de succès, conduisant à ignorer son plan ou à prendre trop de risques).

Comment les combattre ? La clé est de s’en tenir au plan. Si vous avez défini des niveaux SL/TP et des règles de trading avant d'ouvrir une position, respectez-les systématiquement et ne les modifiez que si nécessaire, en fonction de considérations rationnelles du marché, et non de manière impulsive. Il est utile de noter les règles et stratégies les plus importantes dans un endroit visible afin de garder un rappel clair des précautions à prendre en période de stress. Il est également important de les maintenir à jour. journal du commerçant et révisez-le régulièrement pour vous débarrasser des mauvaises habitudes et renforcer les bonnes.

C'est également important autogestionLorsque vous sentez vos émotions monter, il peut être judicieux de faire une pause. Éloignez-vous un instant des graphiques, respirez et apaisez votre esprit. Vous pouvez également réduire votre position pour réduire la pression : l'état émotionnel d'un trader immédiatement après l'entrée en position est généralement un bon indicateur de l'investissement excessif. Accepter cela Les pertes sont une partie inévitable du trading Et même les meilleurs en pâtissent. Au lieu de « compenser » immédiatement une perte à tout prix (ce qui conduit souvent à des décisions hâtives et à des dommages encore plus importants), mieux vaut l'accepter, en tirer des conclusions et se concentrer sur les transactions ultérieures. Toutes les pertes ne sont pas le résultat d’une transaction mal exécutée, tout comme tous les bénéfices ne sont pas le résultat d’une stratégie bien pensée et d’une exécution bien menée.

L'objectif de la gestion de position n'est pas de remporter chaque transaction, mais d'augmenter les chances de succès globales et de maîtriser les risques. Avec cet état d'esprit, une seule perte ne dévastera pas un trader, et chaque transaction devient une étape parmi d'autres sur le chemin du succès, ce qui permet de conserver une perspective saine et un sang-froid constant, quel que soit le résultat de chaque transaction.

Сonclusion

La gestion des positions ouvertes, associée à une analyse et un contrôle précis des risques, est l'un des piliers de la réussite en trading. Elle englobe un large éventail de techniques et d'outils : des ordres stop-loss et take-profit classiques aux méthodes plus avancées comme les stops suiveurs et le scaling de position, en passant par des méthodes spécialisées comme la couverture. La clé est d’utiliser habilement ces outils dans le cadre d’un plan cohérent et de s’adapter avec souplesse aux conditions dictées par le marché. Les principes d’une gestion efficace des positions sont universels et quel que soit le marché sur lequel opère le trader, les fondamentaux de la gestion des risques et des bénéfices restent similaires.

Un bon trader sait non seulement trouver une entrée efficace, mais surtout, il sait sortir correctement d'une position et la gérer entre l'ouverture et la clôture. Maîtriser l'art de la gestion de position se traduit par des résultats plus stables, car cela permet de limiter les pertes liées aux transactions infructueuses et de maximiser le potentiel de gains. La constance et l'apprentissage de ses erreurs sont essentiels : si une méthode échoue ou s'avère néfaste, il est judicieux de la corriger avant la transaction suivante.

N'oublions pas non plus que chaque investisseur a son propre style, et que ce qui fonctionne pour l'un ne fonctionnera pas forcément pour l'autre. La gestion des positions doit donc être adaptée à l'approche, à l'horizon temporel et à la tolérance au risque de chacun. Il n'existe pas de solution miracle pour garantir le succès, mais il existe des bonnes pratiques qui augmentent les chances de succès. En appliquant ces principes et en effectuant chaque transaction consciencieusement et en gardant la tête froide, nous posons les bases d'un trading rentable à long terme.