Moins de pétrole sur le marché ? Nouvelles estimations de l'AIE

Contrats à terme pour Huile WTI aujourd'hui, ils oscillent entre gains et pertes potentiels, oscillant autour de 114 dollars le baril. Lors de la session précédente, nous avons enregistré une augmentation de 5% des prix.

Une volatilité accrue pourrait également caractériser le marché pétrolier dans les jours et les semaines à venir. Le principal facteur influençant la situation et les prix semble être l'attaque de la Russie contre l'Ukraine. Le président américain Joe Biden doit rencontrer des alliés de l'OTAN et annoncer des sanctions supplémentaires contre la Russie.

Du gaz US pour l'Europe, mais du pétrole toujours de Russie ?

Comme le rapporte l'agence BloombergJake Sullivan, conseiller américain à la sécurité nationale, a déclaré qu'un accord entre l'Union européenne et les États-Unis sur l'approvisionnement en gaz naturel pourrait être annoncé dès vendredi. Ainsi, le vieux continent pourrait franchir une nouvelle étape vers l'indépendance vis-à-vis des approvisionnements en gaz russe, mais un embargo européen sur le pétrole russe semble aujourd'hui improbable.

Sur le marché pétrolier, les investisseurs tiennent compte non seulement de la guerre en Ukraine, mais aussi : de l'avancée des négociations sur un accord nucléaire avec l'Iran, de l'arrêt du terminal du Caspian Pipeline Consortium au Kazakhstan en raison des dommages causés par la tempête, de la gravité du coronavirus l'épidémie en Chine, la baisse des stocks de pétrole américain, ainsi que les attaques encore plus anciennes des rebelles contre les infrastructures pétrolières saoudiennes.

Selon l'agence AIE, la perspective de perturbations de la production pétrolière en Russie pourrait encore être présente. Ceci, à son tour, peut poser un risque de choc de l'offre mondiale à grande échelle. L'AIE estime dans son rapport de mars que la production de 3 millions de barils par jour (mb/j) de pétrole russe pourrait être suspendue à partir d'avril alors que les sanctions entrent en vigueur et que les acheteurs évitent d'exporter.

AIE : demande de pétrole brut en baisse de 1,3 million de barils par jour 

OPEP + pour l'instant, il s'en tient à son accord sur une augmentation progressive mais relativement faible de l'offre par rapport à la demande. Seuls l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis disposent d'importantes capacités de production inutilisées qui pourraient immédiatement contribuer à combler le déficit russe.

En conséquence, l'agence AIE a abaissé ses prévisions de demande mondiale de pétrole brut de 1,3 mb / j sur la période allant du T2022 2022 au T950 2022. Cela signifie une croissance plus lente de 99,7 2022 en moyenne. barils par jour en 2,1. La demande totale est désormais projetée à 2021 mb/j en XNUMX, ce qui se traduit par une augmentation de XNUMX mb/j par rapport à XNUMX, selon le rapport.