La rentabilité limite les prix des matières premières; l'huile a atteint son maximum

Le marché haussier d'un mois sur le marché des matières premières continue de lutter contre une volatilité accrue, ce qui se traduit par une nouvelle hausse des rendements obligataires américains, ce qui contribue à son tour à l'intensification de l'aversion pour le risque et au raffermissement du dollar. En conséquence, l'indice des matières premières Bloomberg est resté quasiment inchangé autour de son plus haut de deux ans et demi, et couplé à une position longue record des fonds, le secteur est désormais exposé aux risques de consolidation malgré des fondamentaux solides.

À propos de l'auteur

Ole Hansen, chef du département stratégie des marchés des matières premières, Saxo Bank. Drejoint un groupe Saxo Bank en 2008. Se concentre sur la fourniture de stratégies et d'analyses des marchés mondiaux des produits de base identifiés par les fondations, le sentiment du marché et le développement technique. Hansen est l'auteur de la mise à jour hebdomadaire de la situation sur le marché des marchandises et fournit également aux clients des avis sur le commerce de marchandises sous la marque #SaxoStrats. Il coopère régulièrement avec la télévision et les médias imprimés, notamment CNBC, Bloomberg, Reuters, Wall Street Journal, Financial Times et Telegraph.

La plupart des métaux ont connu des fluctuations de prix en ligne avec les variations du dollar et des rendements obligataires. L'approbation du plan de relance budgétaire américain a soutenu le cuivre malgré des signes d'augmentation de l'offre, en particulier sur le marché chinois, où les stocks surveillés par les bourses ont commencé à augmenter de façon saisonnière, malgré le fait que cela provienne d'une période pluriannuelle favorable aux prix faible. Le platine a pris de la valeur après le conseil mondial investissement en platine - Le World Platinum Investment Council (WPIC) a informé dans le rapport publié qu'en 2020, le déficit de ce métal était le plus important de l'histoire, et 2021 sera la troisième année consécutive de déficit.

Le minerai de fer a enregistré une perte hebdomadaire après que le gouvernement chinois a lancé une action pour lutter contre la pollution de l'environnement à Tangshan, l'une des villes les plus polluées de l'Empire du Milieu. Pour l'acier, le gouvernement a déjà annoncé une réduction de la production, la Chine ayant pour objectif de devenir neutre en carbone d'ici 2060.

Rester avec les émissions, le coût Droits d'émission de dioxyde de carbone de l'UE, le plus grand programme de réduction et d'échange d'émissions au monde, a augmenté de 7% pour atteindre un niveau record de 42,6 EUR / t. Outre la hausse continue des prix du pétrole, la dernière étape du boom de 31% en glissement annuel était due aux pannes de gaz en Norvège, qui ont augmenté la demande de la centrale pour des solutions plus nocives pour l'environnement, ce qui signifie plus de quotas d'émission de COXNUMX charbon .

Céréales et oléagineux

Une autre épidémie de peste porcine africaine en Chine a ramené les prix locaux du maïs à leur plus bas niveau cette année, et si la baisse n'est pas stoppée, la faiblesse pourrait également se traduire sur les marchés étrangers, en particulier les céréales et les oléagineux à terme cotés à la Bourse de Chicago. . En raison de cette baisse, associée à l'augmentation prévue par le gouvernement américain de l'offre de maïs et de soja, l'indice des récoltes de Bloomberg a perdu chaque semaine. Bien que les pertes, en particulier dans le maïs, aient été relativement faibles, le ralentissement potentiel en Chine pourrait exposer l'ensemble du secteur au risque de baisse de la demande prévue, et avec lui au risque de vente de contrats par des fonds actuellement fortement exposés à la fois au maïs et au maïs. avenir et soja. La baisse des prix du blé était principalement liée aux conditions météorologiques après la chute des pluies tant attendues sur les plaines américaines.

Étant donné que les prix des céréales aux États-Unis ont récemment atteint leur plus haut depuis plusieurs années et que l'indice mondial des prix des denrées alimentaires de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture progresse à son rythme le plus rapide depuis 2014, le marché se concentrera bientôt sur la saison des semis et de la croissance de l'hémisphère nord. Les ratios de récolte de maïs, de blé et de soja adoptés par les agriculteurs américains pourraient devenir un catalyseur important de l'action des prix dans les mois à venir. En conséquence, les négociants en céréales attendront des conseils sous la forme d'un rapport sur les récoltes futures qui sera publié par le ministère américain de l'Agriculture le 31 mars.

Métaux précieux

or (XAU / USD) i argent (XAG / USD) a été mis sous pression alors que la direction du dollar continuait de bouger et que le marché obligataire, où les rendements ont de nouveau augmenté en réponse à l'adoption d'un plan de relance budgétaire de 1,9 billion de dollars. Si cet accord est favorable à la croissance économique, il comporte également un risque d'inflation, même si après la faible lecture de l'IPC aux États-Unis en début de semaine, les chiffres ne reflètent pas encore ce risque.

Nous maintenons une prévision positive en raison de la conviction que l'inflation dépassera à terme les attentes actuelles du marché. Jusque-là, cependant, la hausse régulière des rendements obligataires à dix ans vers le prochain objectif clé de 2% par rapport aux 1,6% actuels pourrait avoir une nouvelle incidence sur le potentiel de baisse. Jusqu'à présent, l'or continue de baisser: le support clé se situe dans une zone significative entre 1 $ et 670 $, tandis que les acheteurs potentiels ne sont pas pressés d'ouvrir des positions longues jusqu'à ce que le métal revienne au niveau de 1 $ / oz en dessous duquel il a commencé. la dernière faiblesse est venue.

Pétrole brut 

Prix ​​du pétrole est resté presque inchangé sur une base hebdomadaire alors que le marché cherchait une direction claire. Plus tôt cette semaine, une attaque ratée contre l'installation de pétrole brut saoudien a poussé le prix du Brent au-dessus de 70 $ / b, mais la correction de 7% qui a suivi peut indiquer que le marché a déjà atteint son sommet actuel. Malgré le soutien du plan de relance américain et les signes d'une reprise mondiale de la consommation de carburant, le marché attend toujours une augmentation soutenue de la demande mondiale de carburant qui justifierait les prix actuels du pétrole.

Le rapport d'inventaire hebdomadaire de la US Energy Information Administration (EIA) a montré une autre baisse significative des stocks d'essence en raison de la demande croissante des propriétaires de véhicules. Une perturbation de la raffinerie lors d'une tempête de neige au Texas il y a quelques semaines a fait grimper les stocks de pétrole brut américain il y a quinze jours de 35,3 millions de barils, tandis que les stocks d'essence et de distillats ont plongé de plus de 40mbbl. Avec une saison de départ estivale à l'horizon et un assouplissement des verrouillages, les raffineries sont confrontées à des mois chargés et les prix de l'essence devraient rester élevés pendant cette période.

Le sentiment toujours positif est quelque peu contrebalancé par la volonté continue d'augmenter les rendements et le dollar, ainsi que par le ton d'avertissement adopté par l'OPEP dans son rapport mensuel sur le pétrole. Dans son rapport de mars, l'organisation a abaissé ses prévisions de demande de pétrole de l'OPEP pour les six prochains mois en raison de l'aggravation de la demande prévue et d'une augmentation plus dynamique de l'offre hors OPEP. Cela nécessite une période d'application plus longue de la discipline de production i restrictions des fabricants de l'OPEP +. Le 17 mars, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publiera un rapport sur le marché pétrolier.