Les voitures électriques chinoises veulent conquérir le marché mondial des véhicules électriques. Y arriveront-ils ?

L'automobile est un segment qui s'est bien développé en Europe et aux États-Unis au XXe siècle. Quand ça semblait être ça « Euro-atlantique » dominera le monde entier, une forte concurrence a émergé Japon et la Corée du Sud. Au début, les entreprises asiatiques rivalisaient sur les prix, mais au fil du temps, elles ont développé leurs propres solutions. Par exemple, Toyota a introduit le système JIT, c'est-à-dire «Juste à temps», qui a été introduit par beaucoup au fil du temps "occidental" préoccupations. Les entreprises chinoises se sont également essayées au marché des voitures à combustion. Cependant, pendant de nombreuses années, les succès des producteurs de l’Empire du Milieu furent modestes. Le marché automobile chinois était « colonisé » par des entreprises occidentales. Volkswagen occupait une position particulièrement forte et a occupé la position de leader pendant de nombreuses années. Des marques telles que Toyota et Honda se sont également bien comportées. Cependant, ces dernières années, les Chinois ont acquis une énorme popularité. Ils sont particulièrement performants dans le segment des voitures électriques (VE). Quelle a été la raison d’un tel remaniement ? Les entreprises chinoises ont-elles une chance de conquérir le marché mondial des véhicules électriques ? Nous vous invitons à lire !

Pourquoi le marché chinois des véhicules électriques s’est-il développé de manière si dynamique ?

Tout d’abord, il convient d’expliquer à quoi ressemble le marché des voitures électriques. Les solutions les plus populaires sont PHEV (Véhicules électriques hybrides rechargeables) et BEV (Véhicules électriques à batterie). Les voitures PHEV sont des véhicules dits hybrides qui combinent combustion et propulsion électrique. Cela réduit la consommation de carburant. Dans le cas des BEV, ce sont des voitures entièrement électriques qui nécessitent une infrastructure de recharge différente de celle des voitures classiques. Le graphique ci-dessous montre la croissance dynamique du marché des voitures électriques. En 2014, elles ne représentaient que 0,4 % des voitures vendues "électrique". En 2023, la part des électriciens était de 15,8 %. Il est donc clair que les véhicules électriques ne constituent pas une curiosité, mais un segment de plus en plus important. Le marché le plus important pour ce type de voitures est la Chine. Selon le Global EV Outlook 2023, en 2030, l’Empire du Milieu détiendra 40 % du marché mondial des véhicules électriques.

Augmentation du nombre de voitures électriques vendues. Source : Volumes EV

Le PCC a choisi les voitures électriques

En Chine, le Parti communiste chinois (PCC) cherche des idées depuis de nombreuses années progrès dans la division internationale du travail. Au début, l’Empire du Milieu se spécialisait dans la production de choses simples, car le faible coût de la main d’œuvre constituait un énorme avantage. Cependant, au fil du temps, des processus de production de plus en plus avancés ont été introduits en Chine. Des entreprises chinoises sont également apparues, dont la plupart étaient en concurrence sur le marché local sur les prix. Au fil du temps, des entreprises ont émergé et ont réussi à concurrencer les concurrents occidentaux. Les exemples comprennent: Alibaba, Tencent czy Xiaomi. Toutefois, sur le marché automobile, les entreprises chinoises ont eu du mal à gagner des parts de marché. Les Chinois croyaient toujours que les constructeurs automobiles étrangers proposaient des produits de meilleure qualité, et que les constructeurs chinois étaient associés à des produits bon marché et peu fiables. Un autre problème était que les dirigeants en place disposaient d’avantages opérationnels. Ils savaient produire à moindre coût et optimiser les coûts. Un autre problème pour les entreprises chinoises était les nombreux brevets des constructeurs automobiles étrangers. Dans de telles conditions, il était difficile de « grappiller » des parts de marché. Une fenêtre d’opportunité s’est présentée à mesure que les voitures électriques sont devenues plus populaires. Le Parti communiste chinois a décidé de soutenir le développement des fabricants de véhicules électriques. Les entreprises qui défiaient les dirigeants en place ont commencé à apparaître comme des champignons après la pluie.

Le gouvernement chinois a utilisé cette approche « la carotte et le bâton ». Les incitations du PCC comprenaient :

• Subventions à la consommation – un programme qui offrait des subventions pendant une décennie pour l’achat d’une voiture électrique. Les subventions ont duré jusqu'en 2022 et l'année dernière, elles s'élevaient à 60 000 yuans (environ 33 000 PLN). Actuellement, l’aide gouvernementale n’est plus disponible, mais certaines collectivités locales décident d’introduire elles-mêmes des subventions. Un exemple est Shanghai, où en 2023 les subventions s'élevaient à 12,3 mille RMB pour les voitures BEV et à 4,8 mille PLN pour les voitures BEV. RMB pour les PHEV.
• RLe gouvernement a supprimé la taxe de 10 % sur l'achat d'une voiture neuve. Cet allègement s'applique uniquement aux voitures électriques. En 2026-2027, la taxe pour les électriciens sera de 5 %. Les allègements devraient expirer d’ici la fin de 2027. On estime que le coût de ce programme pour la période 2014-2027 s'élèvera à environ 835 milliards de RMB (environ 472 milliards de PLN).
• Subventions aux constructeurs de voitures électriques. La facilité d’obtention de subventions faisait qu’il y a quelques années à peine, de nombreuses entreprises étaient impliquées dans la conception ou la production de véhicules électriques. Bien entendu, la plupart d’entre eux n’ont pas réussi à se faire reconnaître par les consommateurs ou ont manqué de financement. Finalement, plusieurs leaders nationaux ont émergé sur le marché. Parmi eux se trouve BYD, SAIC czy Changan. Il existe en outre d’autres sociétés détenant des parts de marché importantes. Voiture Li czy NIO.
• Le gouvernement chinois n’a pas réfléchi uniquement de manière ponctuelle, mais de manière globale. En effet l'infrastructure de recharge des véhicules s'est développée de manière dynamique. Une étape importante a été l’unification des normes de recharge, qui facilite l’utilisation d’une voiture électrique. Les bornes de recharge rapide se développent également de manière dynamique, ce qui améliore considérablement le confort de conduite électrique. La Chine est sans égal dans le monde en termes de nombre de bornes de recharge et de recharge rapide. L’Occident est loin derrière et il faudra beaucoup de temps avant qu’une densité similaire de bornes de recharge apparaisse dans l’ensemble de l’UE ou des États-Unis.

Nombre de bornes de recharge pour voitures électriques. Source : Global EV Outlook 2023 : Rattraper les ambitions climatiques

Il convient également de noter que les gouvernements et les collectivités locales  ont commencé à « électrifier » leurs transports. Les constructeurs de bus électriques en ont particulièrement profité.

De nombreuses années d'amélioration de l'offre ont fait qu'en 2022, pour la première fois sur le marché chinois, les producteurs nationaux détenaient au total plus de la moitié du marché de l'Empire du Milieu.

La Chine réfléchit à son expansion à l'étranger

Après des années de développement de produits, les constructeurs chinois de voitures électriques ont décidé qu’il était temps de s’essayer aux marchés étrangers. Les États-Unis et l’Union européenne semblent être les destinations naturelles. Dans le cas des États-Unis, l'expansion a été entravée par les actions du gouvernement américain, qui introduit un tarif sur les voitures chinoises (c'était jusqu'à 27,5%). Cela a rendu non rentable l’exportation de voitures de la Chine vers les États-Unis. Cependant, l'Union européenne était plus libérale puisque les droits de douane n'étaient que de 10 %. Il y a donc eu une augmentation des actions "Nourriture chinoise" sur le marché européen des véhicules électriques. En 2021, les voitures électriques chinoises détenaient environ 4 % de part du marché européen des véhicules électriques, alors qu'en 2023, elles représentaient déjà 8 %. Reuters a rapporté que les marques chinoises devraient prendre plus de 15 % du marché européen des véhicules électriques d’ici fin 2025. L’introduction d’environ 11 modèles de voitures de masse contribuera à atteindre cet objectif.

Le gros avantage des constructeurs chinois est qu’ils produisent des voitures à très bas prix, ce qui les rend compétitives. Cela est dû à la baisse des coûts de main-d’œuvre et d’énergie et à une bonne optimisation de la production. La Chine est actuellement l’un des plus grands centres de R&D de l’industrie automobile. Cela signifie qu'il existe des modèles qui peuvent surprendre avec des solutions avant-gardistes et une silhouette intéressante. Il convient également de noter que la qualité de certains modèles chinois n'est pas inférieure à la concurrence européenne ou japonaise. Certaines voitures électriques chinoises ont reçu des notes de sécurité cinq étoiles.

Un autre facteur important est la tendance à l’automatisation croissante, qui signifie que les utilisateurs de voitures doivent de moins en moins se concentrer sur le processus de conduite lui-même. Cela signifie que le temps passé à conduire peut être utilisé pour le divertissement, le travail de bureau ou la communication avec le monde. De façon intéressante, Les entreprises technologiques investissent également dans les véhicules électriques. Cela est dû au fait que les voitures sont de plus en plus équipées d’appareils électroniques. Un exemple est Xiaomi, oui, il n'y a aucune erreur dans le texte. Un fabricant de smartphones se lance sur le marché des voitures électriques. C'est censé être un projet phare Xiaomi SU7. A terme, la production mensuelle de la nouvelle voiture devrait s'élever à 10 000 unités par mois. Le prix moyen de la voiture devrait être comparable à celui de la Tesla Model 3.

Voiture électrique chinoise Xiaomi SU7. Source : mi-home.pl

La pression de BYD et d'autres constructeurs chinois inquiète les dirigeants des entreprises occidentales. Carlos Tavares, PDG de Stellantis (propriétaire de Peugeot, Citroën, Chrysler, Opel, Fiat, entre autres), craint l'invasion des électriciens chinois dans les prochaines années. Bien sûr, tout n’est pas aussi simple. Premièrement, les bénéfices sont réduits par les droits de douane sur les produits chinois. Les coûts de vente en Europe sont plus élevés qu'en Chine car, aux taxes, s'ajoutent également les coûts de transport et d'adaptation des voitures aux normes européennes (sécurité, aspects écologiques, etc.). Un autre problème concerne les ports surpeuplés, qui allongent les délais de livraison des véhicules électriques aux showrooms européens.

Les plus grands constructeurs automobiles chinois cotés en bourse

Le marché des capitaux chinois, bien qu'il soit peu connu des investisseurs en Europe, est un lieu attractif pour lever des capitaux, c'est pourquoi de nombreux constructeurs automobiles ont décidé de faire leurs débuts en bourse à Hong Kong, Shenzen, Shanghai ou Pékin. Pourquoi les constructeurs automobiles décident-ils de faire leurs débuts en bourse ? La raison en est que vendre des voitures est une activité à forte intensité de capital avec de faibles marges. Il est important de rappeler que le résultat opérationnel de la plupart des constructeurs automobiles oscille autour de quelques pour cent. Font exception les propriétaires de marques de luxe (par exemple Ferrari), qui peuvent atteindre des marges EBIT supérieures à 30 %.

BYD – synonyme du succès du secteur automobile chinois

BYD est l'abréviation de Construis tes rêves. Il s’agit d’un fabricant leader de voitures électriques qui rivalise avec succès avec les plus grands acteurs de ce marché. Fait intéressant, un véhicule d'investissement investi dans l'entreprise en 2008 Berkshire Hathaway. Cela veut dire que c'était déjà il y a une dizaine d'années Warren Buffett i Charlie Munger ils ont vu du potentiel dans cette entreprise et dans la personne de son président. Berkshire a payé 10 millions de dollars pour 230 % des actions de la société. Dans les années suivantes, Warren Buffett décide d’augmenter son exposition à l’entreprise. En 2021, cette part est passée à 21 %. BYD s'est initialement concentré sur la production de batteries, mais au fil du temps, il a été décidé de s'essayer au marché automobile.

Le changement de modèle économique lui-même n’a pas été très bien accueilli par les investisseurs. Cela est dû au fait qu'en juin 2002, la société a fait ses débuts en bourse et a collecté 1,6 milliard de PLN. Dollars de Hong Kong. Moins de quelques mois après l'introduction en bourse, l'entreprise a décidé d'acquérir le constructeur automobile Xi'an Qinchuan Automobile. BYD a payé 77 millions de dollars de Hong Kong pour 269 % des actions. Le vendeur était une entreprise de défense publique – Norinco. Certains investisseurs se sont plaints du fait que les informations sur les projets d'acquisition ne figuraient pas dans le prospectus.. Xi'an Qinchuan Automobile elle-même opère sur le marché automobile depuis les années 80. Elle avait donc de l'expérience en matière de production et d'organisation du travail. BYD s'est initialement concentré sur la production de voitures équipées d'un moteur à combustion interne (BYD Flyer).

Cependant, au départ, tout ne s'est pas déroulé selon les plans des principaux actionnaires. Les ventes n’étaient pas impressionnantes et la R&D laissait beaucoup à désirer. Le nouveau modèle 316 (nom provisoire) a été rejeté, entre autres, par les concessionnaires. en raison de "mauvaise conception". Cela a entraîné une annulation du projet de plus de 100 millions de RMB. La deuxième tentative s'est avérée meilleure. Le modèle BYD F3 a défié la Toyota Corolla. Finalement, moins de deux ans après les débuts de la voiture, les ventes dépassèrent les 100 000 unités. Aujourd’hui, ces chiffres ne sont pas époustouflants, mais la Chine était bien plus pauvre il y a 20 ans qu’elle ne l’est aujourd’hui.. De nombreux Chinois ne pouvaient pas encore se permettre une nouvelle voiture, tandis que la classe moyenne surveillait de près le rapport qualité-prix. À leur tour, les moins riches croyaient au CCC (Le prix fait des miracles). Le premier modèle était destiné à s’adresser aux adeptes de cette vision. Cependant, à cette époque, le secteur automobile ne générait qu’une douzaine de pour cent du chiffre d’affaires. Au fur et à mesure du développement de BYD Auto, la part de ce segment a également augmenté. Au premier semestre 2009, pour la première fois, les ventes de voitures ont généré des revenus supérieurs à ceux du cœur de métier.

Les débuts étaient typiquement chinois. Pour les premiers modèles, la rétro-ingénierie régnait en maître. Cela signifiait que les produits BYD étaient basés sur les solutions des concurrents. Par exemple, le BYD F3 était calqué sur la Toyota Corolla, tandis que le F0 ressemblait étrangement à la Toyota Aygo.

BYD F3. Source : wikipedia.org

Le contrôle des coûts a permis de réduire le prix final des voitures, ce qui a contribué à attirer des clients soucieux des prix. L'augmentation de la demande a rendu nécessaire une augmentation de la capacité de production. En 2008, BYD disposait de deux usines d'une capacité de production totale de 300 000 unités. Ce qui est important, c'est que le conseil d'administration savait qu'à long terme, seule l'imitation des concurrents était la voie de l'échec. C'est pour cette raison qu'un centre de recherche et développement à Shanghai fonctionnait déjà dans la première décennie du 2008e siècle. Les fonds investis dans le travail des ingénieurs et des concepteurs ont permis à BYD de cesser finalement d'utiliser les moteurs Mitshubishi, mais de développer son propre moteur basé sur celui utilisé précédemment. Le produit de la société chinoise n'était qu'une version améliorée d'un produit précédemment sous licence. En 3, la FXNUMXDM a été lancée, la première voiture hybride rechargeable au monde. Un an plus tard, BYD a commencé à vendre des bus électriques, ce qui lui a permis de remporter des contrats gouvernementaux. Grâce à cela, le constructeur chinois a bénéficié du soutien du gouvernement et des collectivités locales. Le soutien au secteur de la production de véhicules électriques résulte d'achats gouvernementaux, de subventions aux acheteurs, de réductions fiscales et de prêts préférentiels accordés pour le développement des entreprises.

Il est intéressant de noter que le développement des véhicules électriques ne s’est pas fait sans problèmes. Par exemple, au Salon de l'auto de Pékin, l'entreprise a présenté une version BEV (véhicule électrique à batterie) avec une autonomie allant jusqu'à 300 km. Il était prévu de commencer à vendre cette voiture vers 2010. Cependant, les projets ont été suspendus en raison de la mauvaise infrastructure de recharge des véhicules. Les dirigeants ont alors conclu que le marché n’était pas encore mûr pour la révolution électrique.

L’entreprise a bénéficié pendant de nombreuses années d’énormes subventions gouvernementales. Les subventions gouvernementales aux achats de voitures ont entraîné une augmentation des ventes de véhicules électriques. En conséquence, l’entreprise a rapidement réalisé des bénéfices élevés grâce à la vente de véhicules électriques. Cependant, lorsque les subventions à l’achat de voitures électriques ont été réduites, la croissance des revenus de ce marché a ralenti entre 2017 et 2019.

Depuis 2020, on constate une forte augmentation des ventes de voitures électriques. Cela était dû à la fois à la popularité croissante des véhicules électriques sur les marchés automobiles les plus importants en Chine (notamment Shanghai, Guangzhou, Pékin) et à la réputation de plus en plus grande de l'entreprise auprès des Chinois. Il convient de rappeler que la nouvelle génération n’a pas honte d’acheter des produits nationaux. C’est une grande différence avec ce qui se passait au tournant des XXe et XXIe siècles, lorsque cette opinion prévalait. « mieux, car importé ». Les trois dernières années ont été un véritable boom pour les voitures BYD. En 2023, les ventes se sont élevées à 3 millions de voitures, ce qui représente une multiplication par plus de 7 par rapport à la déjà bonne année 2020 (en tenant compte du COVID-19). Environ 13,6 millions de véhicules électriques (BEV et PHEV) ont été vendus dans le monde. En 2022, l’entreprise s’est retirée de la production de voitures à moteur thermique.

En 2024, le marché chinois représentera environ la moitié des revenus de l'entreprise. L’objectif est donc l’expansion à l’étranger, principalement en Europe, en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud. Pour des raisons logistiques et fiscales, BYD a l'intention d'étendre sa production sur Hongrie, Brésil oraz Thaïlande.

Il convient de rappeler que BYD est également un fabricant de batteries. Ces dernières années, l'entreprise s'est fortement concentrée sur le développement Batterie LFP (LiFePO4), c'est-à-dire une batterie lithium-fer-phosphate. Le succès de BYD sur le marché des batteries est prouvé par les éléments suivants : Tesla Model Y a une batterie BYD Blade. De même, Mercedes-Benz, qui souhaite également utiliser les batteries de l'entreprise chinoise dans certains de ses modèles EV.

BYD ne propose pas seulement des voitures destinées aux clients « de masse ». Les ventes de voitures premium se développent également. Un excellent exemple est Yangwang U8 i Yangwang U9.

Yang Wang U9. Source: wikipedia.org

« The Nine » est vendu plus cher 200 000 $, donc c'est seulement pour ceux qui ont les poches profondes. D'autre part, Seagull est vendu au prix de 10 12,5 PLN à XNUMX XNUMX PLN. dollars. Comme vous pouvez le constater, BYD essaie de pénétrer dans toutes les gammes de prix.

Si l’on regarde les résultats financiers de l’entreprise, ils semblent corrects en termes de rentabilité. N'oubliez pas que BYD opère sur un marché concurrentiel et n'a donc aucune chance d'atteindre une marge opérationnelle de 20 à 30 %. L’entreprise devrait commencer à produire uniquement des voitures de luxe. Un exemple d’une telle entreprise est Ferrari, qui, bien qu’elle opère dans l’industrie automobile, réalise des bénéfices spectaculaires. BYD souhaite vendre principalement aux « gens ordinaires », d'où la marge à un chiffre.

Source: propre étude

Autres sociétés chinoises

BYD est l'un des plus grands constructeurs automobiles au monde. Mais la Chine abrite de nombreuses entreprises opérant sur le marché de l'automobile CE ou de ses composants. Les plus grandes entreprises automobiles cotées en Chine, outre BYD, comprennent :

• NIO
• LiAuto
• XFeng

NIO

On l'appelle parfois "Chinois Tesla ». L'entreprise a été créée en 2014 et après seulement deux ans, elle a obtenu un financement important, notamment : de Tencent (une entreprise technologique chinoise), du fonds Sequoia ou de Lenovo. Fait intéressant, en 2018, la société a lancé la première station de remplacement de batteries à Shenzhen. Il convient de mentionner que la technologie dominante pour recharger les voitures est celle des chargeurs (rapides et lents). La même année, Nio a fait ses débuts à la Bourse de New York, où 1,8 milliard de dollars ont été levés sur le marché. Malgré de belles annonces, l'entreprise a eu des problèmes pour vendre des voitures. Puis il y a eu le COVID-19. L’effondrement des revenus a laissé Nio avec un problème de liquidité. La situation a été sauvée par les autorités de Hefei et les investisseurs chinois, qui ont fourni au total plus d'un milliard de dollars de fonds supplémentaires. En conséquence, 1 a été une excellente année pour l’entreprise, avec des actions multipliées par plus de 2020. Cependant, les investisseurs avaient des attentes élevées, auxquelles l’entreprise n’a pas répondu. En conséquence, la valeur des actions de la société a fortement chuté. Il convient également d'ajouter comme fait intéressant que NIO a commencé à vendre des smartphones (NIO Phone).

Source: propre étude

LiAuto

C'est certainement une entreprise moins connue que BYD ou NIO. Cela ne veut pas dire que ce n’est pas une petite entreprise. Sa capitalisation s'élève actuellement à plus de 45 milliards de dollars. L'entreprise elle-même a été créée en 2015 grâce aux efforts de Li Xiang. Grâce à sa personnalité et à la construction d'un plan intéressant pour faire évoluer l'entreprise, la start-up a rapidement obtenu un financement auprès de Meituan ("Pyszne.pl chinois" sous stéroïdes) et Capitale du code source. Cinq ans après sa création, la société a fait ses débuts au NASDAQ. Dans le cadre de l'introduction en bourse, la société a levé plus d'un milliard de dollars. Grâce à leur design intéressant et à l’écoute des attentes des clients, les voitures Li ont rapidement gagné en popularité. Cependant, cela n’a pas été sans controverse. Par exemple, des traces de mercure ont été découvertes dans l'une des voitures de Li One, ce qui n'est pas conforme aux normes en vigueur en Chine. Le « Mercurygate » a eu un impact négatif sur le cours de l'action de la société en 5. C'est une crise d'image qui fait mal, d'autant plus que Li se positionne sur le segment premium.

Source: propre étude

XPeng

XPeng a été fondée en 2014 par d'anciens employés de la société publique GAC. Il convient de mentionner que l'un des cofondateurs - Xia Heng - était un scientifique de GAC et que grâce à son travail, l'entreprise publique a obtenu plusieurs brevets. Xia Heng pensait que l'avantage de l'entreprise pourrait être l'innovation. C'est pour cette raison qu'il a recherché parmi ses collègues d'anciens salariés. BMW, Lamborghini, BYD, Tencent, Huawei czy Samsung. Cette politique s’est parfois retournée contre l’entreprise. Par exemple, l'ingénieur Cao Guangzhi a copié le code source du système de pilote automatique de l'entreprise alors qu'il travaillait chez Tesla. Après un certain temps, il a trouvé un emploi chez Xpeng. L'affaire s'est terminée devant le tribunal, où Tesla a poursuivi Guangzhi pour comportement contraire à l'éthique. XPeng a pris ses distances avec son nouvel employé, mais le mauvais goût est resté.

XPeng est une entreprise qui se développe dans deux directions : voiture électrique oraz autonome. Le PDG de l'entreprise a mentionné lors de la conférence sur les résultats fin 2023 que les voitures autonomes de XPeng provoquent moins d'accidents que les humains. Le système autonome utilise des solutions NVIDIA. Il s'agit du produit NVIDIA DRIVE Orin, qui permet de fonctionner le modèle G6, qui contrôle le véhicule à l'aide de 31 capteurs. Le produit de NVIDIA est ce qu'on appelle un SOC, c'est-à-dire Systèmes sur puce. Il peut effectuer 508 XNUMX milliards d’opérations par seconde (TOPS, c’est-à-dire Des milliards d'opérations par seconde).

XPeng est une entreprise qui défie Tesla, mais qui a en même temps ses propres idées, souvent futuristes. L’un d’eux est le X3, présenté en 2022. La voiture a été conçue pour à la fois rouler sur route et voler grâce à deux gros drones attachés. Bien entendu, l’entreprise ne s’occupe pas uniquement de solutions aussi extravagantes. Elle propose également des voitures « ordinaires » comme la XPeng G9, qui était présentée comme :

« le SUV à chargement le plus rapide au monde ».

La voiture pourrait être rechargée de 20 à 10 % en 80 minutes. À son tour, le XPeng P7 était censé conquérir le marché scandinave. Ce modèle devait, entre autres, rivaliser pour obtenir les faveurs des clients. avec Tesla S. En Chine, il a été accueilli avec un enthousiasme modéré. Au cours des 6 premiers mois, les ventes sur le marché chinois ont dépassé les 10 000 unités.

Bien entendu, ce ne sont pas toutes les entreprises qui vendent des voitures électriques, et ci-dessus nous n'avons décrit que les plus intéressantes. D’autres exemples de telles sociétés pourraient être :

• SAIC,
• Geely,
• Groupe GAC.

Outre les constructeurs automobiles, les entreprises proposant des composants clés sont également cotées dans l’Empire du Milieu. Ceux-ci inclus: CATL, qui est l’un des principaux fabricants de batteries pour voitures à combustion et électriques.

Les voitures électriques chinoises vont-elles anéantir la concurrence européenne ?

En résumé, les activités du gouvernement chinois dans l’industrie des voitures électriques peuvent être résumées comme suit :

1. Le choix du secteur automobile est « stratégique ». En conséquence, de nombreux fonds ont été versés aux constructeurs de voitures électriques.
2. Non seulement le gouvernement central a été impliqué dans le développement du secteur, mais aussi les gouvernements locaux, qui, selon leur stratégie, ont soutenu la demande (acheteurs de voitures) ou les constructeurs automobiles.
3. L’abondance de capitaux disponibles a fait que les sociétés de production de véhicules électriques sont apparues sur le marché comme des champignons après la pluie. En conséquence, des entreprises telles que Huawei, Xiaomi et d’autres ont été ou sont exposées à ce marché. Evergrande (célèbre promoteur immobilier).
4. Un programme a été lancé pour étendre les infrastructures pour les voitures électriques (stations de recharge), stations de remplacement de batteries, etc. Grâce à cela, les acheteurs de voitures n'ont pas à craindre que la recharge de la voiture soit gênante.
5. Les constructeurs automobiles ont augmenté leur capacité de production et dépensé beaucoup d’argent en R&D. Cela nous a permis d’améliorer la qualité des voitures et d’améliorer leur aspect visuel. Grâce à ces recherches, les entreprises chinoises ne se contentent plus d’imiter les solutions américaines, européennes, coréennes ou japonaises.
6. L’étape suivante fut la réduction des subventions, ce qui intensifia la concurrence. En conséquence, les entreprises les plus faibles sont éliminées de la course. Cela se traduit par une meilleure allocation des fonds dans ce secteur de l’économie. Une forte concurrence se traduit également par l’émergence d’entreprises dotées d’énormes capacités de production, contraintes d’optimiser fortement leurs coûts. Grâce à cela, premièrement, ils peuvent produire en grande quantité et à moindre coût, et ils disposent de vastes équipes de R&D qui optimisent les véhicules électriques.
7. En raison de la forte concurrence sur le marché intérieur, nous nous développons sur les marchés étrangers. Les voitures chinoises atteignent les marchés développés, où leur offre est compétitive, voire meilleure que celle des constructeurs nationaux. L’Europe est particulièrement menacée, car elle possède un secteur automobile très étendu, mais elle est en même temps à la traîne dans la production de voitures BEV et PHEV.

Dans le segment automobile, la Chine est passée d’un imitateur bon marché à un fournisseur de solutions intéressantes que l’on retrouve chez des entreprises comme Volkswagen. Cela pourrait constituer une menace importante pour les leaders actuels du marché automobile. Cela est dû au fait que les entreprises chinoises acquièrent de l’expérience dans la production en série de voitures électriques. Grâce à cela, ils peuvent apprendre de leurs erreurs et affiner leurs produits. Il n’est pas surprenant que les États-Unis tentent de protéger leur marché par des droits de douane, tandis que l’Union européenne réfléchit sérieusement à la manière de limiter le risque de voir les voitures chinoises conquérir le marché européen. Il semble que la Chine suive la voie tracée par les Japonais et les Coréens sur le marché automobile. Et jusqu’à présent, ils le font extrêmement bien.